Semis de pois d’hiver : pratiques avancées pour optimiser la performance

L’intégration du pois d’hiver dans la rotation culturale est une stratégie éprouvée pour réduire l’utilisation d’azote et préparer idéalement le terrain pour le blé.

Pour tirer le meilleur parti de cette légumineuse en tant que précédent, respectons quelques règles fondamentales pour assurer une implantation réussie.

Semis de pois d’hiver : pratiques avancées pour optimiser la performance

Des essais stratégiques pour une meilleure implantation

La date de semis : une question de timing

Profondeur et équipement : les clés d’un semis réussi

Chez Agri Obtentions, des parcelles d’essai sont rigoureusement étudiées pour perfectionner nos méthodes.
Ces expérimentations sont essentielles pour établir les bonnes pratiques en termes de timing et de technique de semis.

Le moment choisi pour semer est critique. Il est conseillé d’attendre la fin des semis de céréales pour s’attaquer au pois d’hiver. Un semis précoce augmente le risque de maladies foliaires et une biomasse excessive avant l’hiver peut rendre la culture vulnérable au froid.

La sensibilité des graines de pois exige un semis à une profondeur d’au moins 5 cm, avec un contact sol-graine bien maîtrisé. L’utilisation de semoirs équipés de roues plombeuses est recommandée pour garantir une distribution homogène et un rappuyage adéquat.

Densité de semis : moins c’est plus

 

Les études montrent qu’une densité excessive peut conduire à une augmentation des maladies après l’hiver et un risque accru de verse. Les préconisations pour le pois d’hiver suggèrent des densités de 60 à 80 graines par mètre carré, ajustées en fonction des zones, pour laisser à la plante assez d’espace pour se développer sans compromettre le potentiel de rendement.

La génétique au service de la culture

 

 

La génétique moderne offre des variétés capables de compenser une faible densité par une ramification accrue. De plus, ces nouvelles variétés fleurissent plus tôt, évitant ainsi les impacts négatifs des fortes chaleurs de juin sur le rendement.

Ainsi, le pois d’hiver représente non seulement une culture écologique en réduisant le besoin en engrais azotés mais aussi une composante stratégique dans la gestion de la santé globale
des parcelles. Adopter ces pratiques d’ensemencement, c’est choisir une approche agronomique qui respecte la nature et la science pour une agriculture productive et durable.

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